RESEAU URBAIN NEUCHATELOIS

Messages : 5 Date d'inscription : 31/01/2012

Vers un réseau de transport public d'avenir

Le peuple neuchâtelois est amené à se prononcer en automne sur le futur réseau urbain neuchâtelois.
Le résultat des votions aura une très forte répercussion sur les habitants du Locle.
Le temps d'accès à la ville de Neuchâtel et donc au réseau cff suisse reliant les grandes villes passerait de 39 minutes actuellement à une vingtaine de minutes au plus par la suite.
L'accès à la formation serait de ce fait favorisé, en effet le nouveau réseau de transport assurerait un gain de temps non négligeable pour les étudiants de l'université de Neuchâtel, de notre "regrettée" école d'ingénieur, et pour tous les autres étudiants faisant tout comme moi les trajets deux fois par semaine à destination de Lausanne, Fribourg, Berne et autres pôles universitaires suisses.
Les personnes actives ont tout autant à bénéficier d'un réseau urbain rapide, celui-ci donnerait accès aux postes de travail du bas du canton et éviterait l'utilisation de la voiture et de ce fait une plus forte fréquentation des tunnels sous la Vue-des-Alpes. Et ceci avec une fréquence de quatre trains par heure pour deux actuellement (dont un qui met 47 minutes à rejoindre la ville de Neuchâtel).

J'attends de la part des autorités et de la population de la ville du Locle un très fort soutient à ce projet certes coûteux mais qui facilitera grandement notre quotidien.
Rafaël Tobler

Messages : 5 Date d'inscription : 31/01/2012

Retour sur les propos* pour les moins confus de Raymond Clottu vif opposant au projet:

"D'une part par rapport à la problématique financière, le prix est beaucoup trop élevé par rapport à la capacité du canton et à la nécessité du projet."

"Mais actuellement nous n'avons pas le pour-cent pour le financement du projet."

"Moi je suis expert comptable!"

"Il faut faire des économies de l'ordre de 150 millions dans ce canton."

"Avoir des transports publics ça me fait rêver!"

"Les jeunes veulent oui des transports performants, ..."

"Nous ne sommes pas contre l'investissement, …"

Cherchez l'erreur,
ou peut-être que les paroles de ce monsieur reflètent-t'-elles une autre évidence:
il ne prend tout simplement jamais le train entre Neuchâtel et Le Locle.

Améliorer l'accessibilité du Locle et donc son attractivité c'est soutenir le Transrun,

Rafaël Tobler

*Il s'exprimait à Forum le 10.09.2012 en direct de Neuchâtel.

Messages : 5 Date d'inscription : 31/01/2012

Dimanche le peuple neuchâtelois a rejeté le projet RER-Transrun par 50,29% (33'332 pour, 33'724 contre).
Cette décision aura de lourdes conséquences sur la mobilité dans notre canton, mais pas seulement. La cohésion cantonale en prend en effet un sacré coup ; Les districts du Locle et de La Chaux-de-fonds ont en effet accepté la modification de la constitution à respectivement 60,63% et 70,82% tout comme la ville de Neuchâtel à 53,77%. Tous les autres districts ont refusé le projet.

L’issue du vote semble montrer que la plupart des habitants du bas du canton nous donnent le message suivant : « Restez chez vous, nous ne mettrons pas un centime pour améliorer votre mobilité ». Et ce sera le cas car la H20 convertie cette semaine en N20 sera financée exclusivement par la Confédération.

On pourra toujours reprocher aux Loclois et Chaux-de-fonniers de s’être faiblement mobilisés pour un projet qui les concernent directement (48,03% et 46,29% contre 51,5% de participation cantonale), mais comment se mobiliser alors que les interlocuteurs du conseil d’Etat ne les représentent presque pas? Seule représentante du Conseil d’Etat venant de l’une des deux villes en question, Giselle Ory aura durant la campagne été effacée pour ne par dire absente face à la présence des conseillers d’états Claude Nicati et Philype Gnaegi qui n’ont pas eu la côte lors des élections de 2009 dans les villes en question.

Nuls ne doute que dans les conditions actuelles, l’implantation d’un hôpital unique où qu’il se trouve ne peut être soutenue, ceci pour des questions de mobilité. Car il s’agit en effet bien d’un problème de mobilité: le transfert route-rail ne pourra se faire et, à terme, le creusement d’un deuxième tube sous la Vue-des-Alpes s’avèrera forcément nécessaire. Pour mémoire, le premier tube inauguré en novembre 1994 avait coûté 500 millions de francs.

Mes pensées vont aux utilisateurs de la ligne actuelle quels qu’ils soient, étudiants, personnes actives, du Haut, du Bas, qui seront contraintes de continuer à faire les trajets debout sans perspectives d’avenir meilleur. Et devront subir les conséquences de la rénovation de la ligne actuelle: bus navettes et autres désagréments.

Rafaël Tobler